L’histoire du feu :

Des fouilles ont révélées que l’homme a possiblement entretenu des foyers il y a déjà plus de 790.000 ans avant Jésus-Christ, sur les rives du Jourdain.

Mais de là à savoir s’ils arrivaient à le provoquer ou s’ils se contentaient de récupérer des brindilles enflammées lors d’incendie, nous ne pouvons rien affirmer.

Ce n’est que vers 400 ou 300.000 ans que les traces les plus avérées remontent.

La domestication du feu a permis à nos ancêtres de pouvoir faire cuire leur nourriture, limitant ainsi certains problèmes de santé. (Parasites, toxicité, …) Grâce au séchage et fumage de la viande, les hommes ont pu la conserver et la stocker, ce qui a considérablement contribué à favoriser les déplacements.

Mais son rôle ne s’arrête pas là.

Vecteur social, il est source de lumière, de sécurité (protection contre les animaux sauvages) et de chaleur favorisant aussi les rassemblements. Il permet à l’homme de repousser les limites naturelles.

Il contribue également à augmenter l’espérance de vie de nos ancêtres et a fortiori la nôtre.

La maitrise de cet élément a permis de travailler les métaux, créant bon nombre de nouveaux outils.

La domestication du feu a favorisé de nombreux progrès et une avancée considérable dans la modernisation. Travail du bois végétal afin de le rendre plus dur pour la transformation en outils de chasse.

Plus tard, le feu permettra également le développement de la poterie et même de l’agriculture (écobuage : Débroussaillement par le feu'') 

Le premier briquet date d’environ 35000 ans. Ils frappaient des pierres de sulfure de fer sur une roche, ce qui produisait des étincelles.

 

Le feu en tant que moyen de chauffage : évolution par époque

De l’antiquité ( -3500 ans avant J-C à 476) au moyen-âge (476 – 1492)

L’ancêtre du chauffage central s’appelle l’hypocauste, invention grec datant du IVème siècle avant J-C. Ce sont les romains qui le perfectionne. Invention attribuée à Caius Sergius Orata. Ce système alimenté au charbon de bois, produit de l’air chaud circulant en sous-sol. Il permettait de chauffer le caldarium des thermes (bains) ainsi que la majorité des villas des classes aisées.

Crédit photo source Wikipédia,

Un autre système de chauffage était également utilisé à cette époque, il s’agit du brasero. Fonctionnant sur le même principe qu’à l’heure actuel, il causa cependant beaucoup d’incendies domestiques et était assez gênant à cause des fumées.

https://museuartmedieval.cat/colleccions/imatges/forja-braser-MEV4465.jpg

C’est à l’époque Gallo-Romaine (-52 avant J-C à 486) que ces procédés ont été abandonnés et remplacés par « la cheminée ». Cette dernière était composée de conduits en tuiles positionnées dans les murs.

Cette même époque voit également l’apparition des poêles en céramique impulsant les chauffages à inertie. La chaleur produite par la combustion circule au travers de chicanes en briques réfractaires. Ces dernières l’accumulent et la diffuse par rayonnement.

image source Wikipédia

 

 

Renaissance (1494) et époque moderne (1492-1789)

À partir du XIV- XV siècle, la cheminée évolue et devient un élément de décoration au même titre que les meubles. Elle se compose de 2 piliers latéraux sur lesquels on reposent une pierre.

 

L’époque contemporaine (1789 - à nos jours)

L’essor de la révolution industriel fin 1800 permettra une avancée considérable dans la manière de se chauffer.

Le XVIIIème siècle voit l’apparition des premières machines à vapeur. Elles utilisent du charbon (de bois – de tourbe et la coke-charbon de houille) Ces combustibles sont moins chers que le bois. Ils permettent de produire de la vapeur d’eau et de l’eau chaude.

En 1855, Franz San Galli Karlovich inventeur d’origine Russe crée le radiateur en fonte pour chauffer l’eau.

Source : Modèle Fortune - source Jef Franklin

En 1857, la première raffinerie est créée en Roumanie donnant naissance à l’industrie pétrolière. Le fioul va doucement être utilisé dans le chauffage.

La première installation d’un chauffage central en France remonte à 1877 (Château du Pecq), sa généralisation n’intervient que dans les années 30.

Dans les années 50, le chauffage central se démocratise, avec des chaudières au fioul puis au gaz.

Le panel de combustibles s’élargi donc. La houille, les briquettes de houille agglomérées, le coke, la tannée en motte le bois sec ou ordinaire, le charbon de bois, le gaz de houille et l’huile de pétrole en font partie.

Le chauffage électrique se développe dans les années 60, avec le choc pétrolier des années 1970 c’est ce dernier qui en profite.

Radiateurs électriques (en laiton) de 1912, est fabriqué en Allemagne par werkstätten bernhard stadler paderborn. Musée Wolfsonian-FIU Museum à Miami (Floride / USA).

Dans les années 1990, le monde commence à prendre conscience des enjeux environnementaux et l’épuisement des ressources naturelles en énergies fossiles. Les préoccupations sont dorénavant orientées vers la performance et le confort privilégiant le développement durable. C’est le cas des énergies vertes (solaire avec panneaux photovoltaïques, énergies géothermique basée sur les sources de chaleur issues de la croûte terrestre, granulés à bois provenant du compactage des résidus de scierie, méthanisation, …

Quel sera l’avenir des systèmes de chauffage tel que nous les connaissons ?

Peut-être des procédés de réutilisation de l’énergie produite ? Quid des data center…

 

Quelques chiffres issus du site

https://www.radiateur.design/news/histoire-radiateur-chauffage.html

En 2012, au niveau mondial, la répartition des consommations énergétiques (pas seulement pour le chauffage) était la suivante :

- PETROLE : 32% >> représente 35% des émissions de CO2

- CHARBON : 29% >> représente 44% des émissions de CO2

- GAZ : 21% >> représente 20% des émissions de CO2 + émissions de méthane 25 fois plus toxiques pour le réchauffement climatique.

- NUCLEAIRE : 12% de l'électricité mondiale.

- ENERGIES RENOUVELABLES (biomasse, hydraulique, éolienne, géothermie, solaire, ...) : 15%

L'évolution de la répartition entre les différentes sources d'énergie influence directement les moyens de chauffage mis en œuvre dans les habitations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

https://www.technic-chauffage43.fr/le-chauffage-au-fil-du-temps.html

https://passerelles.essentiels.bnf.fr/fr/metier/eed75946-b6db-4b5d-9350-375da7ae15c7-plombier-chauffagiste/article/8034806f-b000-44c4-8b4d-e6276152ab5a-chauffage-travers-ages

https://blog.allomarcel.com/2015/11/connaissez-vous-lhistoire-du-chauffage/#:~:text=L'histoire%20du%20chauffage%20d%C3%A9marre,sert%20aussi%20%C3%A0%20se%20chauffer.

https://www.radiateur.design/news/histoire-radiateur-chauffage.html

https://www.geo.fr/histoire/decouverte-du-feu-retour-sur-un-evenement-majeur-206934#:~:text=La%20d%C3%A9couverte%20du%20feu%20est,sapiens%20a%20d%C3%A9velopp%C3%A9%20son%20usage.

https://www.histoire-pour-tous.fr/inventions/2909-la-decouverte-du-feu-500000-av-jc.html

 

L’histoire du granulé de bois (pellet)

Dans les années 1970 la première crise pétrolière entraine une hausse du cours du pétrole (gaz et fioul). L’électricité a grâce à cela le vent en poupe, mais reste quand même relativement contraignant à cause du manque d’isolation des bâtiments. Aux Etats-Unis on cherche des solutions pour se substituer au pétrole dans les différents secteurs industriels. C’est ainsi que les granulés de bois ont vu le jour.

Il faudra cependant attendre 1983 pour que le premier poêle à pellet soit inventé, élargissant ainsi son usage aux particuliers. C’est Jerry Whitfield, un ingénieur de chez Boeing qui en est à l’origine.

En Europe, ce sont les italiens et les scandinaves qui ont été massivement séduit par ce combustible.

De 350.000 poêles en usage en Suède en 1994, on passe aujourd’hui à près de 60% de la population qui sont utilisés pour se chauffer.

En 1997, l’autrichien Herbert Ortner construit la première chaudière à pellets européenne : la série « ÖkoFEN Pellematic »

Les enjeux économiques et écologiques donnent un essor particulier à ce nouveau type de combustible.

Les petits granulés sont produits à partir de sciure de bois ou de copeaux hautement comprimés. Fabriques à partir de déchets de bois ils ne contribuent pas à la déforestation et participent au développement d’une économie « locale ». Naturels d’origine renouvelable et valorisant la biomasse issue de la production du bois, le granulé de bois représente 15% des émissions de CO2 (35% pour le pétrole). Ce dernier rejeté dans l’atmosphère après combustion est entièrement réabsorbé par les arbres pour leur croissance, il contribue donc à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et son bilan carbone est limité.

Le mot anglais « pellet », emprunté au latin « pila » qui signifie « pile » ou « tas », se répand dans le vocabulaire et remplace l’appellation « granulé de bois ».

Fabrication du pellet, tout un procédé.

La matière première composée de chute de coupe, de copeaux et/ou de sciure non traité, est broyée dans un silo à sciure.

Une fois réduite en fine sciure, elle est ensuite séchée dans un tambour séchoir alimenté généralement par une chaudière biomasse ou des résidus de bois. Le taux d’humidité est contrôlé pour être inférieur ou égal à 10% à l’issue du séchage. Une fois la procédure terminée, la sciure est pressée dans une presse spéciale pour former les granulés. La pression très forte de la machine permet d’assurer naturellement la cohésion des granulés, sans liant ni additif car ils possèdent déjà naturellement un agglomérant appelé le lignite. Ils sont ensuite refroidis (l’action de la presse chauffe !) et tamisés pour les débarrasser de toutes poussières.

 

 

 

Bilan carbone

La production et la combustion de 12.500 litres de fioul génère 35.000 tonnes de CO2 émis dans l'atmosphère pour une production de chaleur de 125.000 MWh.

 La production et la combustion de 25.000 litres tonnes de granulés de bois génère 818 tonnes de CO2 émis dans l'atmosphère pour une production de chaleur de 125.000 MWh.

 Pour une production de chaleur identique, le granulé de bois génère une économie d'émission de CO2 de 34.182 tonnes soit l'équivalent de 34.391 Twingos qui effectueraient 14.000 km/an avec des émissions de CO2 de 71 g/km

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

https://www.lacentraledesramoneurs.fr/poele-a-bois-et-granules-toute-une-histoire/#L%E2%80%99origine_des_granules_de_bois

https://france.hase.fr/actualites/fabrication-granules-bois/

https://fagnespellets.eu/nos-produits

https://www.simplyfeu.com/blog/simplyfeu-1/procede-de-fabrication-des-granules-de-bois-855

https://www.stark-pellets.com/fr/blog/l-actualite-des-pellets-et-de-l-energie-en-belgique/l-origine-et-l-histoire-du-granule-de-bois-

 

 

 L’histoire du ramoneur

Lorsque l’emploi des cheminées fixes à foyer se généralise, il faut débarrasser la suie qui se dépose dans les conduits. C’est ainsi que naît le corps de métier en charge du nettoyage et de l’entretien des cheminées.

Les ramoneurs doivent leur nom au fagot de branches qu’ils utilisent. Issu du vieux français Raim signifie rameau et ramon balai)

 

 

En 1884, une ordonnance de police rend le nettoyage des cheminées obligatoire, surtout pour les restaurateurs et les boulangers. Une amende de cinq francs est alors appliquée en cas de négligence et 1-5 jours d’emprisonnement pour le récidiviste.

A titre comparatif et pour que vous puissiez vous rendre compte 5 anciens francs en 1901 correspond à 2382.75 euros en 2023 (inflation, changement de monnaie,…)

Les ramoneurs étaient le plus souvent ambulants et cette pratique était saisonnière

Il était considéré comme une classe inférieur, porteur de saleté. Il était même interdit pour lui de marcher sur les trottoirs. C’est à ce moment que le ramoneur se met a porter un haut de forme, la coiffe de l’aristocratie, en guise de moquerie.

 

Avec l’évolution des installations, les cheminées sont devenues de plus en plus étroites. En raison de l’absence d’outils appropriés l’utilisation des enfants était nécessaire. Entre 1700-1800 certaines sociétés achetaient des orphelins et des enfants sans-abris âgés de 5-10 ans. On les appelait communément garçons d’escalade. Leurs conditions de travail étaient dures et cruelles. Dangereux, sale et sans protection respiratoire, le maître ramoneur n’hésitait pas allumer un petit feu dans la cheminée pour les obliger à monter. Dans certains cas, ils mourraient étouffés, coincés ou des suites de l’inhalation de la poussière, sans parler des conditions de vie de ces jeunes garçons.

Le maître ramoneur imposait 14 heures de travail par jour toute la semaine. S'ils voulaient aller à la messe le dimanche, ils devaient en acheter ce droit à leur patron. Les maîtres ramoneurs étaient, la plupart du temps, d'anciens ramoneurs trop grands pour grimper dans les cheminées et se trouvaient responsables d'une équipe de 3 à 6 enfants, appelés « Farias ». Tous travaillaient pour un patron.

L'argent récolté, était récupéré intégralement par le maître ramoneur. Et souvent, il battait les enfants pour prendre aussi leurs pourboires. Il était chargé de fournir des vêtements neufs, de leur donner un logement, une paire de chaussures et le matériel de travail. Quand ils rentraient, en mai, le maître reversait aux familles une somme d'argent, équivalente au prix d'un veau.

 

Un émouvant poème illustre toute l'infortune de ces petits ramoneurs savoyards : « Quand ma mère mourut j'étais très jeune. Et mon père me vendit. C'est pourquoi je ramone vos cheminées et je dors dans la suie ».

En 1874, des lois interdisent aux enfants de rentrer dans une cheminée afin de protéger ces petits ramoneurs.

Saviez-vous que c’est un signe de chance d’avoir un ramoneur le jour de votre mariage, et surtout de lui serrer la main ou d’être embrassé par lui ? Beaucoup de ramoneurs sont aujourd’hui encore invités à des mariages pour assurer un bon départ pour un mariage heureux. La tradition remonte, dit-on, à un ramoneur qui a perdu l’équilibre et est tombé d’un toit. Il s’est rattrapé à la gouttière et était pendu par les pieds quand une jeune fille, dont la main était destinée à un autre, l’atteint par la fenêtre, le tira à l’intérieur et lui sauva la vie. Ils sont aussitôt tombés amoureux et se marièrent…

 

Les techniques modernes utilisent le ramonage rotatif : une perceuse avec des embouts adaptés au type de conduit, qu’il soit tubé ou composé de boisseaux. Le ramoneur d’aujourd’hui est muni de masque FFP3 afin de ne plus inhaler de poussières nocives ( suies et/ou bistre)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos et Sources :

http://histoiredevalff.fr/habitants/personnages/197-bienvenue-aux-hellefeyer

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ramoneur

http://www.avm-ramonage.com/le-ramonage-dans-lhistoire-et-les-arts

https://www.hautesavoiephotos.com/ramoneur.htm

https://www.le-ramoneur-picard.fr/l-histoire-du-ramonage/

https://www.dousse-ramonage.ch

 

 

Ramonage obligatoire ?

Tout ce qu’il vous faut savoir !

Les assureurs nous mettent en garde. Un tiers des incendies d’habitation en Belgique est provoquée par des feux de cheminée. Une cheminée sale ou mal entretenue cause plus de 1000 cas d’intoxication au monoxyde de carbone.

Le ramonage est-il exigé par la législation belge ?

À compter du 1er janvier 2019, le ramonage de cheminée est désormais obligatoire pour toutes les formes de combustible.

Mais en quoi ça consiste exactement ?

Le ramonage est une étape de nettoyage qui permet d'éliminer tous les dépôts présents dans le conduit de cheminée : goudron, bistre, résine, suie, etc.

Les systèmes de chauffage à combustibles laissent des dépôts qui s’agglomèrent et s’accumulent dans les conduits de fumées. L’objectif du ramonage est de supprimer les dépôts afin d’éviter que ceux-ci ne s’enflamment et ne mettent le feu.

Ils existent deux méthodes

Par l’extérieur (de haut en bas), on glisse un « hérisson » (sorte de brosse métallique) suspendu à un câble au bout duquel se trouve un poids de lestage.

Par l’intérieur (de bas en haut) même procédé que par le haut sauf que le hérisson est cette fois accroché et poussé par une perche.

Le ramoneur fait des mouvements de va et vient qui permet à la brosse de détacher petit à petit les résidus ainsi que la créosote. (Matière composée de goudron hautement inflammable)

A quelle fréquence ?

S’il s’agit d’une obligation légale qui doit être réalisée au minimum une fois par an, c’est également souvent une clause reprise dans les contrats d’assurance et dans les contrats de bail. Si vous avez le feu et que vous n’êtes pas en possession d’une attestation ou facture de ramonage réalisé par une firme agréée vous ne serez pas couvert.

Ramoner sa cheminée soi-même ?

Techniquement réalisable, le ramonage n’aura aucune valeur légale si c’est vous qui le faite.

Pourquoi ?

Outre le risque d’incendie, ramoner sa cheminée permet à l’air de mieux circuler. Une installation bien entretenue utilisera moins de combustible et donc à fortiori réduira les coûts de vos factures.

Mais aussi une diminution de l’empreinte énergétique, car le ramonage diminue vos émissions de CO2 et des particules néfastes.

Quels sont les problèmes liés à une cheminée mal entretenue ?

La suie, les branche de nids d’oiseaux viennent obstruer et boucher votre cheminée, causant un risque d’incendie.

L’air ne circulant plus convenablement vers l’extérieur, permet au courant descendant de faire entrer l’air froid. (Mauvaise combustion, déperdition de chaleur, refoulement,)

Risque d’asphyxie au CO2

Le ramonage de cheminée doit-il être effectué par le locataire ?

Oui, le locataire doit effectuer et payer pour l’entretien général du logement (ce qui inclut le nettoyage et le ramonage de la cheminée). Cependant, le contrat de bail déclare que c’est au propriétaire de payer en cas de réparation et de rénovation.

 

 

 

 

 

Sources :

https://www.bobex.be/fr-be/ramonage-de-cheminee/legislation-belge/

https://www.guide-renovation.be/ramonage-de-cheminee

https://www.linternaute.fr/bricolage/guide-maison-et-jardin/1411146-ramoner-une-cheminee-par-le-conduit-interieur/